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HONDA CF50 1967
(C320S / C321)

En 1963, Honda ouvrait sa première usine en Europe, à Alost (Aalst) en Belgique. Le but était d’y produire des machines de petite cylindrée adaptées au marché européen dominé par les français Motobécane et Peugeot. Fort du succès mondial de leur C100, il fut décidé de fabriquer une version “cyclomoteur” du C100, le C310, en conservant le principe du cadre en tôle embouti et du moteur 4 temps à boite 3 vitesses à main et embrayage semi-automatique, et bien sûr les pédales obligatoires !

Après l’échec du C310 et du C310S jugé trop “utilitaire” et trop cher (1 390 Frs) par rapport aux productions françaises, il fut décidé de produire un cyclomoteur plus jeune et plus sportif d’aspect, le C320, qui utilisait la partie-cycle du très beau S90 alliée au moteur du C310. Le C320 fut lancé en France en 1965 au prix de 1 490 Frs, remplacé par le C321 en 1967 au prix de 1 380 Frs, un peu plus puissant. Curieusement, le C321 change de nom en février 1967 pour s’appeler CF50. Cette appellation reste un mystère car Honda utilisera cette référence en 1972 pour le CF50 Chaly, fabriqué lui au Japon. Le CF50 aura une courte carrière après un succès mitigé, il sera remplacé en 1968 par le CB50, et Honda lance en même temps des cyclomoteurs “made in Japan” à des tarifs beaucoup plus attractifs comme le P50, PS50 et PC50. Alost répliquera avec l’Amigo PF50 puis PF50R, de construction plus légère que le CF50 mais à un tarif beaucoup plus compétitif.

Le CF50 est donc très rare en France, surtout en bon état et complet. Cet exemplaire a été trouvé en Alsace chez son 1° propriétaire qui l’avait acheté neuf le 17 mars 1967 chez le concessionnaire Fleith à Colmar. Il s’en est servi jusqu’en 1971 puis l’a remisé dans un endroit sec et tempéré. Un réalésage en 1° cote et une vidange ont été faits juste avant son hibernation, avec seulement 14 857 km au compteur. Restauration complète jusqu’à la moindre rondelle, tout est absolument conforme à l’origine, à l’exception du bridage de l’allumage, enlevé pour améliorer les hauts régimes.

Voilà les photos, avant et après, et avec son 1° propriétaire le jour de mon achat,
qui me confie ce souvenir de jeunesse avec pas mal de nostalgie !
Il ne manque que le carter de chaine et le feu arrière d’origine, deux éléments quasi-introuvables aujourd’hui ...
              

 

 


Et voilà le résultat après 90h de travail, vous pouvez lire le récit complet
de cette restauration avec près de 800 photos ici :
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